< Et si cet inconfort que vous vivez, était en fait une transition vers votre véritable vous ? >
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Cette citation de l’image illustre très clairement l’idée que je voudrais vous partager.
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Je suis tombée il y a quelques temps sur un dessin animé que j’ai regardé avec ma fille (un épisode de Beat Bugs sur l’anniversaire de Charlotte la Chenille hihi), et qui m’avait fait prendre conscience de l’inconfort que l’on peut vivre dans toute métamorphose dans notre processus de reconnexion à notre vraie nature.
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Et j’ai ressenti l’élan de vous conter cette métaphore inspirée par cet épisode :
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[ C’est l’histoire d’une chenille, qui ne se connaissait que chenille, elle rampait pour se déplacer, sur la terre, sur des tiges… toujours en contact avec un support.
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Un jour, elle ne se senti vraiment pas bien. Elle ne comprenait pas du tout ce qui lui arrivait, mais elle n’avait envie que de dormir, ce qu’elle fini par faire malgré toute sa résistance à rester éveillée et en forme pour faire ce qu’elle devait faire.
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Après ce sommeil, elle se retrouva enfermée dans un coccon, sans savoir pourquoi elle s’était retrouvée là ni comprendre comment en sortir, elle se débattait, elle s’inquiétait, elle s’angoissait de voir sa fin arriver, de n’avoir aucune idée de ce qu’il allait advenir d’elle, puis elle fini par lâcher-prise, acceptant son sort.
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C’est alors que son coccon se brisa. Elle se senti bizarre, différente et essayant de reprendre sa liberté, elle se rendit compte qu’elle avait des ailes toutes colorées, que tout son être avait changé. Et elle réalisa en sortant de son enfermement qu’elle pouvait voler !!
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Elle qui n’avait connu que la terre, elle pouvait explorer les airs, voir la vie sous un tout nouvel angle, et c’était tellement beau.
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C’est alors qu’elle réalisa qu’elle ne serait certainement plus chenille, et qu’il lui faudrait l’accepter pour aller à la découverte de ses nouvelles potentialités, de son nouvel environnement et de toutes ces possibilités totalement inconnues mais tellement enthousiasmantes.
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Elle était chenille et aujourd’hui papillon.
Ce papillon déploya ses ailes et décida de prendre son envol. ]
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Même si je l’ai écrite moi-même, je vous avoue que cette histoire m’a inspirée et étonnée en l’écrivant. C’est toute la magie de l’écriture inspirée
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Dans cette histoire, j’y ai donc vu :
– cet inconfort que l’on ressent dans la révélation à soi-même. Et que souvent avant un grand changement, on peut rencontrer un grand inconfort
– le passage de l’inquiétude au lâcher-prise nécessaire à notre transformation
– le parallèle de l’enfermement du coccon, à la crise que l’on vit actuellement où l’on ne peut se sentir libre qu’en acceptant de prendre notre envol, en décidant de vivre le nouveau monde par nous-même.
– passer du besoin indispensable d’un support, d’un soutien, d’un élément extérieur, au choix de prendre soutien avec ce qui nous ai proposé par la vie, pour se reposer, se ressourcer, s’ouvrir aux opportunités…
– de la nécessité du contact avec la terre (l’ancrage) pour pouvoir ensuite être connecté aux sphères supérieures
– de l’acceptation de sa propre évolution, que nous ne serons plus jamais exactement comme avant, notamment après un éveil de conscience de notre vraie nature.